La guerre économique n’est pas l’économie de guerre, elle se déroule en période de paix. Mais alors qu’est-ce que la guerre économique ?
« Ceux qui tiennent la « guerre économique » pour un simple concept sont d’inconséquents incompétents » avait déclaré en substance le prix Nobel d’économie 2008 Paul Krugman[1], auteur doté d’une certaine influence grâce à cette récompense et à la tribune qu’il tient dans le New York Times.
Cette assertion illustre la réticence ancienne et persistante des mondes politique, universitaire et des économistes à utiliser ce concept qui leur paraît dénué d’assise théorique.
Les mondialistes et les libéraux libertaires adeptes du doux commerce définissent par Montesquieu dans l’esprit des lois, pensent que les termes d’économie et de guerre sont antinomiques : « L’effet naturel du commerce est de porter à la paix. Deux nations qui négocient ensemble se rendent réciproquement dépendantes : si l’une à intérêt d’acheter, l’autre à intérêt de vendre ». Ainsi l’ordre pacifique du monde naitra de la multiplication des échanges. Dans le pacte atlantique nous ne trouvons donc que des amis. L’affirmation de Montesquieu reste effectivement juste pour une très grande partie de l’activité économique mais lorsqu’il s’agit d’enjeux stratégiques, de hautes technologies et d’innovations de rupture, la donne change. Ce n’est plus Montesquieu qu’il faut suivre mais bel et bien Benjamin Constant. Celui-ci dans son fameux texte sur la liberté des anciens et des modernes, affirme : « La guerre et le commerce sont deux moyens d’atteindre un même but, celui de posséder ce que l’on désire ». Tout est dit : « Ne pas reconnaitre l‘existence de la guerre économique est le meilleur moyen de la Perdre[2] ».
Telle est la vision réaliste des souverainistes à propos de la guerre économique.
La « guerre économique[3]est une réalité. Le journal « les Echos » titre, le 26 septembre 2024 : « Guerre économique : alerte sur les menaces qui pèsent sur les entreprises françaises ». Cette affirmation est tirée du rapport classifié sur la « sécurité économique » remis à Emmanuel Macron par Geoffroy Roux de Baizieux, l’ancien patron du Medef.
La réalité est ancienne, l’apparition du concept date des années 1970 et de la fin de la Guerre froide. Dates où les pays sont entrés dans un « état de guerre économique[4] ». L’origine de la notion à « trouvé un terreau fertile dans la vision mercantiliste de l’économie qui jalonna les rapports de force du XVIème au XVIIIème siècle[5] ». L’élaboration moderne du concept remonte notamment à Bernard Esambert dans les années 1960. La matérialisation de ce concept a bénéficié de ce qu’on a appelé « l’impuissance de la puissance[6] ». L’émergence de ce concept fut surtout liée l’évolution historique de l’utilisation politique de l’économie, avec le passage d’une « économie de guerre à une guerre économique[7] ». Enfin, « l’accroissement de puissance par l’économie, mise en place par de nombreux États depuis des années, semble consubstantielle à la mondialisation[8] ». Il est essentiel de prendre en compte cette réalité. Elle oblige une redéfinition des rapports de puissance internationaux maintenant basés sur la primauté de la dimension économique.
Nous allons donc nous pencher dans un premier temps sur les définitions du concept de guerre Économique, puis nous présenterons l’arsenal des outils et termineront par une brève présentation de quelques cas intéressant l’Europe et la France.
1. Définition et champ d’application de la guerre économique
Comme esquissé précédemment la notion même de guerre économique est toujours remise en cause. D’une part, les libéraux défendent les vertus pacificatrices du « tout marché » et d’autre part, les acteurs qui trouvent la notion pertinente ne sont pas tout à fait d’accord sur l’étendue qu’elle recouvre.
Ainsi on peut citer Christian Schmidt[9] qui a remis en cause l’approche de Bernard Esambert, faisant une distinction entre deux types de guerres, l’une économique qui oppose les firmes, et l’autre militaire qui opposent les nations[10].
Dans le prolongement de B. Esambert, l’on retrouve donc E. Luttwak[11] qui voit la guerre économique comme « la transposition sur un mode différent de la compétition que se livraient autrefois les puissances sur les champs de batailles[12] ». Plus précisément, selon lui, ce concept signifie que « les rapports de force entre les puissances s’articulent, depuis la fin de la guerre froide, autour d’enjeux économiques. Les gouvernements de la planète, dans leur grande majorité, ne cherchent plus aujourd’hui à conquérir des terres ou à établir leur domination sur de nouvelles populations mais à construire un potentiel technologique, industriel et une force de frappe commerciale capables d’apporter devises et emploi sur leur territoire[13] ». Cette vision prônée par Edward Luttwak au début des années 90 a été reprise en France par Pascal Lorot sous le nom de géoéconomie, définit comme « l’analyse des stratégies d’ordre économique – notamment commercial -, décidées par les États dans le cadre de politiques visant à protéger leur économie nationale ou certains pans bien identifiés de celle-ci, à aider leurs « entreprises nationales » à acquérir la maîtrise de technologies clés et/ou à conquérir certains segments du marché mondial relatifs à la production ou à la commercialisation d’un produit ou d’une gamme de produits sensibles, en ce que leur possession ou leur contrôle confère à son détenteur – État ou entreprise « nationale » – un élément de puissance et de rayonnement international et concourt au renforcement de son potentiel économique et social[14] ».
Sous la double influence convergente des idéologies mondialistes et des progrès des technologies de transport, l’arène est devenue mondiale, et le « doux commerce » devenu mortel si le jeu global est à somme nul. Nous y sommes : la part des BRICS dans le PIB mondial (calculée en parité de pouvoir d’achat) est ainsi passée de 20 % en 2003 à 32 % en 2023. Tandis qu’en parallèle, celle des pays du G7 est tombée de 42 % à 30 %. Dans ce contexte est apparue aux USA, la « War Room ». C’est le nom donné au regroupement de tous les outils Us affectés au soutien des entreprises Américaines dans leur conquête du marché mondial.
Il en résulte, dans le cadre d’une économie libérale mondialisée sujette à une crise systémique née avec la fin des trente glorieuses, à une concurrence mondiale exacerbée, à une faible croissance, à un chômage de masse et à l’intensification des déséquilibres internationaux[15], le développement des affrontements concurrentiels c’est-à-dire de la lutte entre les entreprises, qui peut mener à la mobilisation des États. Ce qui permet de caractériser la guerre économique « comme une exaspération de la concurrence et une nouvelle manifestation des affrontements interétatiques[16] ».
Pour résumer on peut donc définir la guerre économique comme un « ensemble de pratiques mises en œuvre par des firmes et par des État motivés par la recherche de puissance dans le champ de l’économie[17] ».
Il faut désormais de préciser quelques modalités pratiques de la guerre économique qui peuvent être mise au service d’une politique agressive.
2. L’arsenal et les modalités d’actions
L’arsenal des outils de la guerre économique est vaste. Ils sont adaptés à des cibles et à des champs de batailles bien précis selon des stratégies offensives ou défensives. Voici quelques exemples de modalités :
Il y a tout d’abord l’espionnage économique qui peut être l’œuvre des services de renseignements étatiques ou des entreprises entre elles. Effectivement, suite à l’effondrement de l’URSS, de très nombreux pays industrialisés et une partie importante des communautés du renseignement ont été réorienté à cette fin notamment l’IC aux Etats Unis. L’espion cherche des informations grises ou noires selon le degré de violation des lois opéré.
L’intelligence économique (IE) vise uniquement la collecte d’informations blanches, c’est-à-dire saisies par des voies exclusivement légales. Elle consiste à collecter, analyser, valoriser, diffuser et protéger l’information économique stratégique, afin de renforcer la compétitivité de l’entité demanderesse : une entreprise, un centre de recherche, une collectivité publique.
Ensuite l’on peut citer le lobbying visant à influencer l’élaboration des normes, qui, bien que peu visible, est très efficace. Dans le domaine de l’influence, le recours à la guerre par l’information permet d’attaquer ou de se défendre sans forcément s’exposer, Elle passe par l’utilisation de canaux de communication apparaissant légitimes. Par exemple, afin d’empêcher des prospections pétrolières d’une firme, une entreprise concurrente peut mobiliser en la finançant une association écologiste. Association qui mobilisera l’opinion publique contre le projet.
Les stratégies d’influences sont de plus en plus utilisées par les puissances étatiques et économiques pour connaitre par anticipation des évolutions politiques et ainsi peser sur le cours de l’histoire afin d’obtenir des gouvernements partenaires plus conciliants. Le capitalisme de connivence est le fruit de ses démarches.
La guerre des droits et des normes. Les normes sanitaires sont des avatars d’un protectionniste qui n’ose pas dire son nom et apparaitre en plein jour. Elles permettent d’interdire un marché à une entreprise ne respectant pas les exigences de la dernière norme votée en cati mini par un parlement bien décidé à protéger ses entreprises et sers emplois. Les normes anti-corruption ont été prise à l’initiative des États-Unis qui les ont utilisées à l’occasion pour éliminer des concurrents. L’espionnage pouvant éventuellement servir à déclencher les procédures. Celui qui peut imposer son droit et ses normes gagne toujours un avantage comparatif.
La monnaie peut être une arme. Cela va du pouvoir exorbitant du Dollar : monnaie nationale et monnaie mondiale qui offre une rente aux USA au cours quasiment forcé du Yuans. Monnaie sous-évaluée selon les normes imposées par l’OMC mais qu’importe. Tandis qu’au sein des pays membres de l’Euro ne peuvent pas dévaluer pour compenserez leur différentiel d’inflation dans la zone.
La captation des « cerveaux » est une pratique ancienne. Ce n’est pas pour rien que le gouvernement indien demande à ses jeunes et talentueux ingénieurs de rembourser leurs études s’ils désirent migrer dans un pays occidental. Aux USA, pour attirer les talents, le visa H1B est largement ouvert aux travailleurs hautement qualifiés. C’est l’un des visas les plus utilisés et des plus intéressant. Il peut déboucher très rapidement sur une carte verte. Les régimes fiscaux sur mesure participent du mouvement. En France, le régime de l’impatriation permet d’exonérer le migrant talentueux, d’impôt sur le revenu sur le supplément de rémunération directement lié à l’exercice d’une activité professionnelle en France.
La guerre des capitaux fait rage.
Pour attirer ou fixer les capitaux qui fuient les enfers fiscaux, les paradis fiscaux sont utilisés. Le Delaware est un paradis fiscal situés au cœur des USA. Il y a environ quinze paradis fiscaux en Europe. Ce n’est certainement pas un simple Hazard si Jean Claude Juncker qui fut longtemps 1er ministre du Luxembourg et Joe Biden avant d’être Président de la commission de l’UE fut gouverneur du Delaware.
L’existence de fonds souverains donne un avantage comparatif aux Etats qui en sont détenteurs. Il leur permet d’agir d’une manière oblique dans d’autres pays. Le « Government Pension Fund-Global » Norvégien gagne du fait de ses placements : 645.000 euros par minute. Ce gigantesque fonds souverain norvégien a accumulé 168 milliards d’euros en seulement 6 mois[18]. Le « Qatar Investment Authority (QIA) gère selon le « Sovereign Wealth Fund Institut » : 526 milliards de dollars d’actifs, soit une capacité à racheter un quart de tout le CAC40 français.
Le dumping fiscal permet de capter et attirer les capitaux. Fin 2022, en France, les « non-résidents » possédaient 770 milliards d’euros d’actions des sociétés qui composent l’indice phare de la Bourse de Paris.[19] . Le pouvoir de décision est dans les conseils d’administration des sociétés. Le CAC40 est détenu à 40 % par des étrangers. Mais la puissance publique à les moyens d’agir si elle en a la volonté. Fin En 2006 : l’administration Bush contraint la société Dubaï Port Word à vendre à AIG International la gestion de six grands ports américains. Les ports Américains doivent rester Américains. Le 8 avril 2016, le port du Pirée passe sous la coupe de Cosco, entreprise Chinoise (RPC).L ’UE ne dit rien, au nom de l’utopie libre échangiste.
Inutile de rappeler que dans ce contexte, un pays, une économie très endettée dépend mécaniquement de ses créanciers. Il devient une proie et n’est plus offensif. La captation des savoir-faire et des technologies est facilitée aux USA par le « Bay Dole Act »de 1980. Il prévoit que les brevets financés sur fonds publics – par des universités ou des centres de recherche soient cédés prioritairement sous forme de droits exclusifs à des entreprises privées américaines. De ce côté-là, la France a progressé. Le mur séparant chercheurs – universitaires et Entrepreneurs innovants s’est fissuré mais très tardivement. Aujourd’hui, un chercheur peut créer une société pour breveter son innovation et y associer son labo ou le CNRS. Réalisme qui évite de diffuser gratuitement à la planète entière des résultats de travaux de recherche appliquée financé exclusivement par les Français.
Le contrôle des ressources rares et des matières premières stratégique est un outil très utilisé aujourd’hui. La dépendance au palladium, à l’azote, aux technologies spatiales… existe entre la Russie et les USA. La Chine excelle dans cette démarche en ayant un quasi-monopole sur un grand nombre de matériaux stratégiques. A terme, elle peut contrôler ses approvisionnements et ceux de ses concurrents.
Dans la guerre économique, la ressource essentielle reste l’information. Le pouvoir reste à celui qui a le savoir. La captation de l’information, sa gestion, son affectation est un des enjeux majeurs de la guerre économique. Ceci nous renvoie à la protection des données, au contre-espionnage, à la cyber guerre, à la cyber défense, a l’intelligence économique a la formation des acteurs aux menaces. Pire, le champ d’application des outils de la guerre économique se déplace de plus en plus vers l’influence, voire le contrôle du champ politique.
L’accès ou l’interdiction d’accès à un marché participe également des mesures pouvant être prise dans le cadre d’une guerre économique. L’« American Buy Act » est un outil juridique utilisé aux États-Unis depuis 1933. Il accorde une préférence aux produits américains dans les contrats publics. Il porte sur tous les biens de plus de 2500 dollars achetés par l’État fédéral. Il suffit que 50% du coût de l’article acheté provienne des États-Unis pour qu’il soit considéré « américain », donc prioritaire.
3. Quelques exemples
Pour illustrer notre réflexion, nous pouvons rappeler une affaire française qui date de 2014 : la vente des turbines Arabelle et donc de la branche Energie d’Alstom au géant américain General Electric. Un scandale qui valut à l’innocent cadre dirigeant français : Mr Frederic Petrucci la prison.[20]aux USA et à la France de perdre un peu plus de son indépendance.
Contexte : la filiale Energie perd 70% de son activité alors qu’elle jouissait d’un rôle de leader mondial dans les infrastructures de production et de transmission d’électricité[21] , le Président Kron est subitement l’objet de très nombreux procès dans de multiples pays. Le Président est préoccupé et très occupé. L’entreprise manque de fonds propres et cherche des capitaux. Un partenaire pourrait l’aider à se refinancer, mais c’est impossible. Il est à rappeler qu’en 2011, il fut interdit (par l’Etat et l’UE) à Schneider de racheter Alstom… Une coopération avec l’Allemand Siemens sera également refusée au nom de la lutte contre les monopoles. Cette fragilité menace l’indépendance française en matière de défense et d’énergie. En effet dans le domaine militaire, Alstom produisait une partie des turbines des navires et des sous-marins de la marine française… Finalement c’est l’Américain GE qui rachètera les turbines avec l’acceptation des politiques en place. Général Electrique se trouve donc être devenu un monopole mondial. Réalité qui paradoxalement n’offusque pas la technocratie Bruxelloise.
Curieusement, dix ans plus tard, le 31 mai le président Macron forcera EDF à racheter les turbines à GE. Turbine que le ministre de l’économie du même nom avait approuvé la vente. Ceci fut fait… à perte ! Mais surtout, les brevets d’origine française, resteront aux USA, ainsi les ventes sont soumises au contrôle et à l’autorisation US. Tout y est : manque de fonds propres, harcèlement judiciaire, influence, abus d’usage des règles et des normes…
Les exemples ne manquent pas. Le rachat de Gemplus est un cas d’école. Gemplus était, au début des années 2000 une entreprise française leader mondial du marché des cartes à puces. Elle fut rachetée par un fonds d’investissement américain : In-Q-Tel (ex : Peleus). Jusqu’ici pas de soucis, sauf que le Venture Capital est créé et géré par la CIA. Même cas pour Photon, leader technologique des lunettes de vision nocturne français, racheté par les mêmes Américains en 2019.
Le cas BNP illustre la réalité de « l’extraterritorialité » du Dollar US. L’échec de la vente de nos technologies sous-marine aux australiens participe des mêmes méthodes. Cette réalité ne touche pas que la France, l’OPA de Midea (entreprise de RP de Chine) sur la pépite technologique spécialisée dans la machine outils : Kuka révolta l’Allemagne.
En 2023, au nom de la coopération en matière d’énergie et d’innovation entre le Portugal et la Chine, la « State Grid Corporation of China (SGCC) » est devenue le principal actionnaire de l’opérateur du réseau électrique national Portugais : REN. Consciente de l’enjeu stratégique du réseau électrique européen, les autorités Françaises ont bien essayé de racheter l’opérateur détenteur historiquement de ses infrastructures critiques mais elle fut empêchée par l’UE qui refusa la coalition d’une Entreprise EDF et de l’Etat français. Depuis la contagion a progressé et une partie des infrastructures chypriotes, Grecque et espagnole sont menacées.
En conclusion, tous les grands pays industriels – et pas seulement les USA- s’adaptent et adoptent petit à petit à cette nouvelle mais dure réalité. Il faut faire un constat, les pays européens réagissent trop tardivement, ils sont les plus naïfs et les moins protecteurs de leurs entreprises[22]. Pire l’UE , refusant toute stratégie de ^politique industrielle, freine et freinera encore toutes les actions de défense au motif de la « sainte loi » de la concurrence et du refus systématique d’un possible lien entre une entreprise industrielle et un Etat.
La « guerre économique » n’est plus qu’une notion, qu’un simple concept décrié, c’est une réalité dont il faut tenir compte. Il convient de mettre en lien avec les démarches nées de l’intelligence économique, du Patriotisme économique et du concept de guerre cognitive. Elle s’oppose principalement à la notion de doux commerce prônée par une vision naïve ou perverse de la liberté économique. Elle met à mal l’idéologie de l’interdépendance comme vecteur de paix et suppose des politiques lucides et fortes.
Si la guerre militaire est le prolongement de la politique par d’autres moyens, aujourd’hui, la guerre économique est la substitution de la guerre militaire par d’autres moyens…La réponse à cette menace suppose une lucidité, une prise de conscience, un esprit de défense associant le management des entreprises et le Politique. « Esprit de défense », donc priorité à la « défense de l’esprit[23] »
Bibliographie
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Livre :
– BADIE Bertrand, L’impuissance de la puissance. Essai sur les nouvelles relations internationales, Fayard, 2004
– DELBECQUE Éric & HARBULOT Christian, La guerre économique, Que sais-je, Presse Universitaire de France, 2012
– ESAMBERT Bernard, La guerre économique mondiale, éditions O. Orban, 1991.
– KEMPF Olivier, Guerre et économie : de l’économie de guerre à la guerre économique, L’Harmattan, 2013
– HARBULOT Christian, la guerre économique au XXIè siècle, VA éditions. 2024
– MILLEr Chris, la guerre des semi-conducteurs : enjeu stratégique mondial, Finacian Times. 2024
– MAZZUCHI Nicolas, Manuel d’intelligence économique, sous la direction de Christian Harbulot, Presse Universitaire de France, 2015
– SCHMIDT Christian, Penser la guerre, penser l’économie, Odile Jacob, 1991
Revue :
– BOSSERELLE Eric, La guerre économique, forme moderne de la guerre ?, Revue Française de Socio-Économie 2/2011 (n°8)
– LOROT Pascal, De la géopolitique à la géoéconomie, Géoéconomie n°50, Choiseul, été 2009
Rapport :
– AMRI Thibault, BELLAMY Adrien & DUHAMEL Sébastien, Histoire de la guerre économique, France Culture
– VARENNE Leslie & DENÉCÉ Eric, Racket américain et démission d’État : le dessous des cartes du rachat d’Alstom par General Electric, rapport de recherche n°13, Centre Français de Recherche sur le Renseignement, Décembre 2014
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[1] DELBECQUE Éric & HARBOULOT Christian, La guerre économique, Que sais-je, Presse Universitaire de Franc 2012, p. 3.
[2] MORGNY Arnaud de, in Revue Marianne, du 23 octobre 2023
[3]. https://www.lesechos.fr/economie-france/social/exclusif-guerre-economique-alerte-sur-les-menaces-qui-pesent-sur-les-entreprises-francaises-2121562
[4] ESAMBERT Bernard, La guerre économique mondiale, éditions O. Orban, 1991.
[5] AMRI Thibault, BELLAMY Adrien & DUHAMEL Sébastien, Histoire de la guerre économique, France Culture : http://www.franceculture.fr/sites/default/files/2013/07/08/4659952/fichiers/Histoire%28s%29%20de%20l %20guerre%20%C3%A9economique.pdf
[6] BADIE Bertrand, L’impuissance de la puissance. Essai sur les nouvelles relations internationales, Fayard, 2004.
[7] KEMPF Olivier, Guerre et économie : de l’économie de guerre à la guerre économique, L ’Harmattan, 2013.
[8]MAZZUCHI Nicolas, Manuel d’intelligence économique, sous la direction de Christian Harbulot, Presse Universitaire de France, 2015, p. 49.
[9] SCHMIDT Christian, Penser la guerre, penser l’économie, Odile Jacob, 1991.
[10] BOSSERELLE Eric, La guerre économique, forme moderne de la guerre ?, Revue Française de Socio-Économie 2/2011 (n°8), p. 167-186.
[11] Edward Nicolae Luttwak, né le 4 novembre 1942 à Arad est citoyen américain, il est un économiste, historien et spécialiste en stratégie.
[13] Op. Cit., DELBECQUE Éric & HARBULOT Christian, p. 4.
[14] LOROT Pascal, De la géopolitique à la géoéconomie, Géoéconomie n°50, Choiseul, été 2009, p. 14.
[15] Op. Cit., BOSSERELLE Eric
[16] Op. Cit., DELBECQUE Éric & HARBULOT Christian, p. 19
[17] Op. Cit., BOSSERELLE Eric
[18] L’équivalent du PIB du Maroc, c’est ce qu’a réussi à générer le fonds souverain de Norvège, le plus gros du genre, au premier semestre 2024
[19] https://www.lepoint.fr/economie/le-cac40-est-detenu-a-40-par-des-etrangers-10-01-2024-2549445_28.php
[20] https://www.lecho.be/entreprises/general/frederic-pierucci-ancien-cadre-d-alstom-l-objectif-des-etats-unis-est-de-mettre-le-monde-entier-sous-juridiction-americaine/10402170.html
[21] VARENNE Leslie & DENÉCÉ Eric, Racket américain et démission d’État : le dessous des cartes du rachat d’Alstom par General Electric, rapport de recherche n°13, Centre Français de Recherche sur le Renseignement, Décembre 2014, p. 6.
[22] Ali Laïdi, « L’Union européenne, le « Bisounours » de la guerre économique mondiale ? », Les Grands Dossiers de Diplomatie no 36, décembre 2016-janvier 2017 (https://bit.ly/LaidiGDD36).
[23] selon Thucydide
Merci !
L’article est déverouillé. Bonne lecture !